lundi 26 octobre 2009

Blog ami, allez lire

Un texte que j'adore ...

Je ne sais, Athéniens, quelle impression mes accusateurs ont faite sur vous. Pour moi, en les entendant, peu s'en est fallu que je ne me méconnusse moi-même, tant ils ont parlé d'une manière persuasive; et cependant, à parler franchement, ils n'ont pas dit un mot qui soit véritable.

Mais, parmi tous les mensonges qu'ils ont débités, ce qui m'a le plus surpris, c'est lorsqu'ils vous ont recommandé de vous bien

[17b] tenir en garde contre mon éloquence ; car, de n'avoir pas craint la honte du démenti que je vais leur donner tout à l’heure, en faisant voir que je ne suis point du tout éloquent , voilà ce qui m'a paru le comble de l'impudence, à moins qu'ils n'appellent éloquent celui qui dit la vérité. Si c'est là ce qu'ils veulent dire, j'avoue alors que je suis un habile orateur, mais non pas à leur manière; car, encore une fois, ils n'ont pas dit un mot qui soit véritable; et de ma bouche vous entendrez la vérité toute entière, non pas, il est vrai, Athéniens, dans les discours étudiés, comme ceux le mes adversaires, et brillants de

[17c] tous les artifices du langage, mais au contraire dans les termes qui se présenteront à moi les premiers; en effet, j'ai la confiance que je ne dirai rien qui ne soit juste. Ainsi que personne n'attende de moi autre chose. Vous sentez bien qu'il ne me siérait guère, à mon âge, de paraître devant vous comme un jeune homme qui s'exerce à bien parler. C'est pourquoi la seule grâce que je vous demande, c'est que, si vous m'entendez employer pour ma défense le même langage dont j'ai coutume de me servir dans la place publique, aux comptoirs des banquiers, où vous m'avez souvent entendu, ou partout ailleurs, vous n'en soyez pas surpris, et ne vous emportiez pas contre moi; car c'est aujourd'hui la première fois de ma vie que je parais devant un tribunal,
Marcher dans les rues.

je me souviens de cet endroit, peu importe où.
Je suis sortie dans la rue pour marcher, j'en avais assez je voulais respirer.

Rues mal tracées aux trottoirs abimées.
Magasins simples, échoppes, dirait-on, sans devantures.

J'étais bien là bas. j'étais bien dans cette simplicité, il n'y avait rien pour détourner l'âme de ses réflexions.

Une sorte de vide, de désert qui permet de penser.

vendredi 23 octobre 2009

La colère diminue ; j'espère qu'elle ne reprendra pas.

Si je parviens à garder mes distances, ces soucis je pourrais peut-être les gérer, les manipuler, ne pas les laisser m'atteindre.

Quand je n'y pense pas trop, c'est le bon moment pour essayer de demeurer lointaine par raport à tout ça. Lointaine, en dehors...

mercredi 21 octobre 2009

Zut !

Pénible !

Je ressens toujours cette colère !!!

Je voudrais ne pas la ressentir... Je voudrais être au dessus de ça... Mais non.

vendredi 16 octobre 2009

Mais, Socrate, que fais-tu donc ? Et d'où viennent ces calomnies que l'on a répandues contre toi? Car si tu ne faisais rien de plus ou autrement que les autres, on n'aurait jamais tant parlé de toi. Dis-nous donc ce que c'est, afin que nous ne portions pas un jugement téméraire.

[20d] Rien de plus juste assurément qu'un pareil langage; et je vais tâcher de vous expliquer ce qui m'a fait tant de réputation et tant d'ennemis. Écoutez-moi ; quelques-uns de vous croiront peut-être que je ne parle pas sérieusement; mais soyez bien persuadés que je ne vous dirai que la vérité. En effet, Athéniens, la réputation que j'ai acquise vient d'une certaine sagesse qui est en moi. Quelle est cette sagesse ? C'est peut-être une sagesse purement humaine; et je cours grand risque de n'être sage que de celle-là, tandis que les hommes dont je viens de vous parler